Je vous ai expliqué dans plusieurs articles comment, grâce au développement personnel, j’ai pris conscience à 35 ans que je suis gay, après plus de 20 ans de mensonges. J’estime que la méthode AGI m’a sauvé la vie en me permettant de quitter une vie d’hétéro pour embrasser une vie d’homo. Ce n’est pas rien ! Je n’aurais jamais pu être heureux en étant en continuant à être en couple avec des femmes.
Et bien il y a d’autres choses pour lesquelles j’estime que cette méthode m’a sauvé. J’étais toxico quand j’avais entre 20 et 23 ans. J’allais très mal et j’allais en rave-parties tous week-ends (il y en avait tous les week-ends en Bretagne). Avant ça, j’allais déjà mal, je buvais et fumais des joints, mais à partir de mes 20 ans, ça a pris une autre ampleur : champignons hallucinogènes, cocaïne (dont sous forme de crack), LSD, MDMA, kétamine, héroïne… Heureusement pour moi, je ne me suis jamais piqué avec l’héroïne, j’étais trop douillet pour oser me planter une aiguille dans le bras 😂
Tout ça pour dire que j’ai récemment écrit un témoignage sur mon mur Facebook pour expliquer comment je m’en suis sorti. Je vous le partage ici. J’ai choisi de faire ça, car j’établis quand même un lien entre mon mal-être quand j’avais 20 ans et le fait d’avoir refoulé que je suis gay. Enfouir des choses aussi énormes que ça, ça a forcément des conséquences sur notre état psychologique. Bon bien sûr, il y avait tout un tas d’autres choses qui contribuaient à ce mal-être généralisé, et notamment les choses de mon enfance qui m’avaient conduit à enfouir mon homosexualité au début du collège.
Bref, selon moi, les conduites à risques sont des signes de mal-être intérieur important : on ne met pas sa vie en danger, on ne s’autodétruit pas sciemment sans une « sérieuse » raison. Je serais curieux de savoir, parmi toutes les personnes qui refoulent ou refusent leur orientation ou leur identité sexuelle, combien présentent des addictions sévères ou autres comportements dangereux ou maltraitants pour soi.
Je vous souhaite une bonne lecture. Au-delà de la photo ci-dessous, je vous mets quelques photos à la fin pour que vous puissiez mesurer le changement.
Témoignage
Il y a 17 ans, j’ai commencé une métamorphose. Il y a 17 ans, j’ai commencé à travailler sur moi avec une méthode appelée l’art de la guérison individuelle (AGI) et mise au point par Valérie Tardy. Je dis métamorphose, car c’est bien ce qui s’est passé au fil des ans, passant du drogué teufeur à dreadlocks et mal dans sa peau à l’enseignant spécialisé bien dans ses baskets. En témoigne la photo ci-jointe, où je suis endormi par terre après plusieurs jours au Teknival du 1er mai en 2006. Il y a certes eu du changement au niveau de l’apparence (), mais le plus significatif est le changement intérieur.
Il y a 17 ans, j’allais hyper mal. J’étais extrêmement angoissé dans mes relations avec les autres, j’avais très peur de leur jugement, limite parano à parfois ne pas pouvoir sortir de chez moi pour aller faire des trucs anodins comme aller à la Poste acheter des timbres. Ce que les passants ou la caissière allaient penser de moi m’angoissait fortement. Je ne me rendais pas compte que c’était moi qui me jugeais le premier. En fait, je me détestais, je détestais qui j’étais. J’avais en permanence une boule d’angoisse au plexus et je faisais parfois des apnées d’angoisse pendant que je discutais avec les gens tellement je me sentais mal (ça m’arrivait avec mes propres amis).
C’est pour ça que j’avais choisi cet accoutrement de rastaman – ce « déguisement » j’ai envie de dire –, pour paraître « cool » et cacher mon mal-être. Et c’est aussi l’une des raisons pour lesquelles je me droguais : pour être cool, rebelle. L’autre raison, c’est que les drogues (dont l’alcool, que je considère vraiment comme tel) et les rave parties où j’allais tous les week-ends me permettaient de fuir ma souffrance, de me sentir enfin bien. C’étaient les seuls moments où ma boule d’angoisse me laissait tranquille et où je me sentais joyeux, où je pouvais parler sans inhibition avec les autres, sans ressentir cette peur d’être jugé. Et en même temps, les drogues et les rave parties étaient une manière de m’autodétruire, puisque je me détestais (mais ça, je ne le conscientiserai que plus tard).
Aujourd’hui, 17 ans plus tard, c’est complètement parti. Je ne me drogue plus et il n’y a plus aucune chance pour que ça se reproduise, je ne bois plus, je ne fume plus, je ne joue plus de rôle pour paraître cool et je ne pourrai plus remettre les pieds dans une rave party tellement je suis loin de ça maintenant. Ma boule d’angoisse a vite disparu après quelques mois à travailler sur moi avec AGI, même s’il y avait beaucoup de travail à faire sur moi concernant la peur des jugements des autres. Et il y a encore, mais je vois clairement que ces jugements proviennent de moi et que c’est une histoire de moi avec moi-même.
Il y aurait beaucoup de choses à dire encore sur la souffrance que je ressentais, mais une précision : je n’ai rien vécu de traumatique étant enfant. Quelques moqueries à l’école et au collège, un père un peu bourru… Rien de particulier qui me différencierait des autres. C’est surtout la manière dont j’ai vécu les choses, dont je me suis construit et auto-conditionné (comme le fait tout être humain en grandissant), qui a abouti à ce mal-être intense. Il a donc fallu guérir tout ça, regarder en moi, car la souffrance est en nous, tout comme le bonheur. Je ne vous cache pas que c’est un travail de longue haleine, parfois difficile, qu’il faut du courage, de l’honnêteté envers soi et qu’il y a besoin d’être guidé sur ce chemin par quelqu’un qui l’a lui-même parcouru.
J’ai appris une dizaine d’outils pour travailler sur moi : méditation, exploration émotionnelle, auto-traitement avec l’énergie, soin mental pour changer les habitudes, voyage chamanique… Certains pour prendre conscience de mes conditionnements, de mes croyances limitantes et inconscientes, d’autres pour les effacer. On ne les remplace pas par d’autres croyances. Et j’ai suivi de très nombreux enseignements de Valérie lors de stages à thème, sur l’amour, le pardon, la réalité, l’argent, le travail, la famille, l’enfance, le sens de la vie, l’interdépendance, etc.
Aujourd’hui, je suis métamorphosé et je me sens en paix la plupart du temps (ce qui était loin d’être le cas avant !). Je n’aurais jamais pu être enseignant sans ce travail sur moi, tant je rejetais l’autorité quand j’étais jeune. Je n’aurais jamais pu incarner moi-même une autorité.
Quelques autres changements notables grâce à la méthode AGI : avoir arrêté de fumer, m’être sorti d’une relation de couple toxique, avoir bien géré émotionnellement de me faire larguer avec ma compagne suivante (et mère de mon fils qui est maintenant une amie très proche), avoir découvert à 35 ans qu’en fait je suis gay, avoir échappé de peu à un burn-out, avoir rapidement fait mon deuil lors des décès de mes grands-parents… La liste entière serait longue Et puis ce ne sont pas ces évènements en eux-mêmes que je remarque (car plein de gens vivent des choses similaires), c’est la manière dont je les ai vécus.
Si ce chemin de libération personnelle vous intéresse, sachez que nous organisons un stage Énergie 1 les 16 et 17 mars sur notre lieu collectif dans le Tarn. Au programme : apprentissage de l’auto-traitement énergétique pour soi, pratique de compassion et méditation. Un stage idéal pour commencer à travailler sur soi pour aller mieux. D’autant que ces outils sont utilisables tous les jours : je me fais de l’énergie tous les soirs avant de m’endormir et à d’autres moments pour travailler sur moi et pour aider en cas de maladie ; je médite quasiment tous les jours et ça a un gros effet sur mon état de conscience au quotidien ; quant à la compassion, c’est un super outil pour travailler sur soi, se pardonner ce qu’on se reproche, ce qu’on reproche aux autres… Ces outils sont des prérequis pour le stage Énergie 2 où l’on apprend notamment le soin mental et le travail sur les situations. Voici le lien vers le descriptif du stage si vous êtes curieux : https://www.au-coeur-de-la-vie.com/stage-agi-debutant-energie-travail-energetique/.
Nous avons aussi un paquet de conférences gratuites sur des sujets de développement personnel si vous voulez vous rendre compte de ce que nous faisons, si ça peut vous convenir ou non. Celles que je retiens le plus sont les conférences « le puissance des conditionnements », « l’influence », « cesser d’être une victime » et « sortir de la culpabilité ». Elles sont disponibles sur l’école en ligne de Valérie : https://ecole-de-valerie-tardy.kneo.me/home.
J’espère vous avoir communiqué l’espoir que, d’où qu’on parte et quelle que soit la souffrance que l’on porte, quelles que soient nos difficultés, il est possible d’aller vraiment mieux, de laisser ce qui nous fait souffrir derrière nous et que ça ne soit plus qu’un lointain souvenir, comme si c’était arrivé à quelqu’un d’autre. Personnellement, à part quand j’écris ce genre de témoignage ou quand les gens me questionnent, je ne pense plus jamais au fait que j’étais un toxico. Je ne pense plus à tout ce mal-être que j’avais.
Je précise que pour bénéficier des bienfaits de la méthode AGI, il n’y a pas besoin d’aller aussi mal que moi à l’époque ! Je ne vous le souhaite pas, en tout cas. Cette méthode s’adresse à toute personne désireuse d’aller mieux et prête à regarder en soi.